
La Birmanie (ou Myanmar depuis quelques années) n’était au départ même pas dans nos destinations prévues… Comme quoi tout peut changer très vite ! À force d’en entendre du bien, on s’est motivés, et on a pris nos billets pour le 29 novembre.
On a choisi de commencer par la ville de Mandalay, selon beaucoup de voyageurs « la ville à laisser tomber si vous n’avez pas le temps » — dans le doute, on avait prévu de rester 2 jours…
Et on a adoré !
Alors d’accord, c’était notre première destination au Myanmar, donc notre premier contact avec le pays, mais pour l’instant, ça reste notre escale préférée. Pourquoi ? Les habitants, qui sont incroyablement souriants, gentils et accueillants, et les superbes rencontres qu’on a faites 🙂
29/11 — Arrivée, Window Café, night market
On arrive à l’hôtel AD1 à 16h, le temps de retirer des kyaths à l’aéroport (1€ = 1660Ks, pas facile les conversions), d’acheter une carte Sim avec Internet pour Romain, et enfin d’embarquer dans un taxi partagé de l’aéroport vers le centre-ville. On est épuisés et on a FAIM. En farfouillant sur TripAdvisor, on trouve le Window Café, hyper bien noté : on ira trois fois en trois jours !
On rentre de nuit (le soleil se couche très tôt, à 17h15, comme à Bangkok), Romain s’endort direct, Camille ressort se balader dans le night market avec Sylvie, une française rencontrée dans le hall de l’hôtel. L’occasion d’apprendre que si si, on peut manger les fruits même si l’eau n’est pas potable (on va pouvoir acheter une pastèèèque). Camille repère la pagode Ein Daw Yar, juste à côté de l’hôtel, pour aller s’y promener plus tard, puis dodo !
30/11 — Vélos, temples, coucher de soleil et spectacle traditionnel
Après le petit-déjeuner de l’hôtel (très souvent inclus au Myanmar, c’est bien pratique) sur la terrasse couverte du quatrième étage, on loue des vélos !
Camille a fait son petit repérage la veille : on va faire la zone des temples au nord-est du Grand Palais. Pour ceux qui iront voir la carte de Mandalay, on croit au début que c’est assez petit à cause du gros bâtiment carré au milieu, mais c’est un leurre : il s’agit en fait d’une immense enceinte entourée d’eau qui renferme certes le Grand Palais, mais aussi pléthore de bâtiments militaires, encore en usage.
Comme on est du côté opposé par rapport aux temples, on se dit qu’on va passer par le gros carré et voir le palais… Mais non. On pédale, on pédale (c’est beau et même si la conduite au Myanmar est un joyeux bordel, tout repose sur la politesse et le fait de laisser passer l’autre, quitte à ce que les deux s’arrêtent 😊), on arrive au pont ouest…
« FOREIGNERS NOT ALLOWED THROUGH THIS ENTRANCE »
Bon. On va demander au garde quand même, on ne sait jamais. Mais non, il nous dit bien de faire le tour. C’est parti direction le pont nord, c’est vraiment loin dis donc (chaque côté du carré fait 2,2km…), heureusement que c’est beau de longer l’eau comme ça. Arrivés au nord… Eh ben encore mauvaise pioche ! On commence à se demander si toutes les entrées ne sont pas interdites aux étrangers en fait. De toute manière, on est près des temples, donc on remet à plus tard.
On visite quatre temples : d’abord la belle pagode en teck Golden Palace Monastery, où on paye la « taxe archéologique de Mandalay » de 10 000 kyaths (valables pour plusieurs sites de Mandalay), et où on voit des artisans en pleins travaux de restauration derrière.
Puis, tout à côté (pratique), le Atumashi Kyaung, grand temple tout vide à part le traditionnel Bouddha au fond (on en aura vu une de ces quantités dis donc), et des enfants qui courent et sont tout contents de poser pour la photo 😀
Ensuite on visait le Kuthodaw, mais les hordes de touristes chinois (vous les connaissez depuis Bangkok maintenant) devant nous nous font changer notre ordre, et on va d’abord à Sanda Muni juste à côté. Il n’y a presque que nous, la chance ! On fait le tour de l’énorme stupa dorée, on croise quatre français qui sont tout heureux du Myanmar, et un chaton absolument irrésistible gros comme la main de Romain, petite boule de poils en vrac beaucoup trop mignonne. La dame et le monsieur qui gèrent l’accueil du temple discutent un peu avec nous, puis on sort pour manger un peu dans un street food juste à côté du temple. C’est bon le Myanmar !
Après manger, direction le Kuthodaw, et là bingo, on est de nouveau presque tout seuls à part les locaux venus prier. On profite de la balade au milieu des innombrables petites pagodes blanches, chacune abritant une stèle gravée en birman. On croit que c’est des tombes, mais il s’agit en fait du plus grand livre du monde : 729 pierres gravées du Tipitaka, les principes du bouddhisme. Trop classe !
On reprend le vélo quelques minutes jusqu’au pied de Mandalay Hill, la colline d’où il est conseillé d’aller voir le coucher du soleil sur la ville. On est bien en avance vu qu’on a pas surchargé le planning, donc on prend notre temps pour monter (à pied, et pieds nus évidemment) le long escalier couvert qui mène au sommet. On croise des petites pagodes sur le chemin, des birmans qui prennent des photos avec nous, des écureuils dans les arbres (Romain est surexcité), et une famille dont le fils de 17 ans, Banyar Nain, discute avec nous dans un très bon anglais et s’improvise guide. C’est super agréable de papoter ensemble en montant, il nous montre une énorme empreinte de pied censée appartenir à un des trois grands héros des légendes birmanes, puis, arrivés à la terrasse du sommet, la statue des deux serpents où les gens viennent mettre des offrandes (concrètement, des billets dans la gueule des serpents 😛). Il est tôt, la pagode au sommet est magnifique, et il n’y a (encore) presque personne ! On se pose tranquillement à un bon emplacement pour regarder le soleil descendre sur le panorama. Le coucher de soleil est très beau, mais la dernière demi-heure, ça se peuple ! Et devinez qui débarque en grandes bandes bruyantes (et vient passer le téléphone DEVANT ta tête pour prendre une photo 😒) ?
Bref, c’était quand même super chouette 🙂 en redescendant, on se pose un peu sous les arcades du temple « d’en-dessous » et le ciel s’enflamme, c’est magnifique. Puis on continue, et on est rattrapés par un groupe de moines, plus précisément une classe d’anglais de moines, qui entame la conversation 😀 Apparemment, Mandalay Hill est une destination systématique pour aller s’entraîner à l’anglais avec les touristes du moment 😊 c’est très sympa aussi, et on passe nos contacts pour se recroiser plus tard.
La conversation a bien entamé le temps de rab’ qu’on avait pour dîner, et on se dépêche de reprendre les vélos (oups il fait nuit, on aurait dû prendre les lampes frontales…) pour aller chercher de quoi manger à côté du Mintha Theater, où on a des places pour un spectacle de danse et chant traditionnels par les élèves de l’école du même nom, à 20h. On trouve un petit restau cool, (on était très curieux à l’idée de tester le Nazi Style Rice, mais ils n’en avaient plus 😔), puis on file au théâtre. On est six, installés sur des chaises en plastique, en extérieur (il fait tout le temps beau de toute façon !), et c’est génial. Trois musiciens se relaient au xylophone, percussions style tablas et un instrument traditionnel (une petite cymbale dans une main et une sorte de clave en bois dans une autre) pendant que les danseurs-chanteurs-acteurs dans de superbes costumes défilent sur la scène. Chaque danse est présentée en anglais en amont par le responsable, c’est super agréable, les étudiants (11 à 19 ans) donnent le meilleur d’eux-mêmes, et on profite ! À la fin ils viennent nous voir pour discuter et prendre une photo ensemble, le sourire jusqu’aux oreilles. Camille discute avec le responsable du fonctionnement de l’école, et se met d’accord pour que venir assister à leurs cours le surlendemain matin. Camille est aux anges 😊
En partant, on discute vite fait avec le couple qui était à côté de nous, Sara (italienne) et Juan (espagnol) qui vivent à Freiburg. Ils sont super sympas, et on décide d’aller ensemble le lendemain faire le tour classique en tuk-tuk des trois villes à voir autour de Mandalay. On rentre en vélo, (avec un bon détour pas vraiment fait exprès 😬), et on s’ endort di-rect après cette journée bien remplie !
01/12 — Amarapura, Sagaing, Innwa, U Bein Bridge
Le réveil à 7h est un peu dur, mais on se motive ; Nyi Nyi, le chauffeur de tuk-tuk qu’on a réservé la veille (en discutant avec Win Win, son frère, chauffeur de moto, devant le Sanda Muni), passe avec Juan et Sara nous prendre à 8h30 en bas de l’hôtel.
Comme on est quatre, Juan monte à l’avant avec Nyi Nyi ; il faut s’accrocher ! Mais Nyi Nyi conduit très bien, donc on est plutôt tranquilles.
Arrivés à Amarapura, il nous montre une rue qui se remplit de monde rapidement : c’est la foule qui attend la célèbre procession des moines bouddhistes, qui passe à 10h15 pour leur deuxième (et dernier !) repas de la journée. Ce serait très impressionnant et inspirant… Mais. Les deux côtés de la rue sont bondés, presque en intégralité de groupes de touristes chinois (encore 😑), qui poussent, te marchent sur les pieds et dont l’éducation brille par son absence. On est franchement mal à l’aise, parce qu’on se sent plus dans une foire que dans un défilé religieux, et les moines n’ont pas l’air très heureux d’être là (imaginez, vivre ça, TOUS les jours !!!). On ne reste pas très longtemps et on reprend le tuk-tuk, en espérant que ça ne va pas être comme ça toute la journée…
Ensuite, direction Sagaing Hill, plus loin. On traverse un très grand pont avec la vue sur Sagaing, qui a plusieurs petites collines très mimi avec à leur sommet une ou deux pagodes et leurs pointes dorées, c’est beau ! Dans le tuktuk, on discute et on rigole bien avec Nyi Nyi, et Juan nous fait partager son vocabulaire birman : « Mingalabar » pour dire bonjour, « Yisuba » pour dire merci, « Tata » pour dire au revoir . Ça fait plaisir de pouvoir interagir un tout petit peu dans la langue du coin ! On monte les marches de Sagaing Hill, ça ressemble pas mal à Mandalay Hill (il fait plus chaud) mais ça nous va très bien. Arrivés en haut, on se balade dans la pagode, on profite de la vue, puis on redescend. En passant, on fait la connaissance d’un moine avec qui on discute et qui est fan des « French classics songs ». Il me demande de lui chanter « La vie en rose », ça fait un joli décalage avec le paysage des pagodes birmanes… 😉
Puis on rejoint Nyi Nyi qui nous emmène à la Buddha University où, si j’ai bien compris, les gens viennent prendre des cours sur le bouddhisme et/ou passer leurs examens écrits de moines. Autour de l’immense coupole dorée, une myriades de bouddhas, venant de presque tous les pays d’Asie ! Ça nous fait une belle petite mosaïque de photos 🙂
Ensuite, direction Inwa, ou Ava, la capitale antique du Myanmar. Ma partie préférée de la journée ! On commence par manger dans le petit restau du coin (Fried Rice mon amour), puis on prend le bateau qui nous emmène via le seul accès possible. On repousse bravement les 50 tentatives de nous faire prendre un horse carriage (petites carrioles tirées par un cheval), et on se balade à pied en suivant les traces de l’app Maps.me que Juan et Sara maîtrisent nickel depuis leur trek au Népal. On discute ensemble en se perdant dans la nature, au détour des maisons traditionnelles aux murs de bambou tressé, et en rentrant comme on veut dans les petits temples paumés, c’est génial. À un moment, on rencontre un homme assis dans l’enceinte d’un temple avec ses vaches ; on baragouine et il nous apprend qu’il habite dans la petite maison à côté, et qu’il garde plus ou moins le temple et s’en occupe. Il nous montre un vieux pan de mur, datant de l’ancienne cité vers le XVème siècle.
Plus tard, on arrive à un immense temple où on peut grimper les marches, et trois gamins nous courent autour en riant et jouent les guides avec les mains, pendant que leur mère (peut-être ?) trie le riz au pied de l’édifice. Ils nous suivent en souriant et en chuchotant, et nous montrent comment faire sonner la cloche traditionnelle avec un bâton, en tapant une fois ou trois fois, pour faire savoir aux dieux qu’on pense à eux.
On s’inquiète un peu de l’heure, parce qu’à force de se balader et de s’arrêter, on est un peu en retard sur l’horaire pour reprendre le bateau. Le but était d’arriver au U Bein Bridge pour voir le coucher du soleil, mais comme on a entendu dire que c’est aussi blindé que les processions du matin, on n’est pas hyper motivés. On prévient le guide et on rentre sans se presser ; Sara et moi allons voir le premier temple de Inwa qu’on avait évité à l’arrivée pour fuir les touristes et les vendeurs ambulants. Il est très imposant et assez différent des autres ; en passant dessous, j’ai une petite sensation de déjà-vu des catacombes de Paris ; c’est tout droit, mais au centre il fait noir comme dans un four !
On reprend le bateau, le soleil sur le point de se coucher rend la scène magnifique. Puis Nyi Nyi nous dit qu’il y a encore peut-être moyen de profiter du U Bein Bridge, et on part à toute blinde (c’est quand même à 20 min de route). Cette fois, ce n’est pas la même histoire niveau conduite 😅
On arrive au U Bein Bridge, et on est confortés dans notre décision de ne pas nous être pressés à Inwa : musique kitsch hyper forte, restaurants et échoppes de souvenirs dans tous les sens, et une concentration de touristes chinois digne de Pékin. Le soleil est couché donc les gens partent petit à petit du pont, ce qui nous donne des images magnifiques en ombres chinoises (oups) sur le ciel qui s’embrase.
Retour tranquille à la maison, chacun à son hôtel pour se débarbouiller un peu, et on se donne rendez-vous au Window Café (toujours le même) avec Sara, Juan et Sylvie une heure plus tard. J’en profite pour aller faire un petit tour à la pagode repérée la veille, et je suis bien récompensée : le lieu est calme, magnifiquement éclairé de nuit, avec des locaux qui viennent prier, ou se reposer dans l’enceinte du temple. Je me sens un peu hors du temps, c’est magique.
Le dîner au Window Café est très sympa, on parle de recherche (Sara en philosophie, Juan en géologie, Sylvie en technologie du langage — on est les seuls non chercheurs !) et d’autres choses, le repas est très bon ; comme ils ferment à 22h et qu’on a envie de discuter encore, on décide d’aller se poser à la terrasse de notre hôtel.

Au passage, on achète une énorme pastèque (bonheur) qu’on partage une fois en haut. On discute jusqu’à 1h du matin, où Camille commence à fortement s’inquiéter de son temps de sommeil (on a rendez-vous à l’école de danse le lendemain à 9h…). On se dit au revoir, et on a droit à une petite péripétie quand Sara et Juan trouvent la grille d’entrée de l’hôtel fermée et les gens de l’accueil endormis 😮 Sara garde la tête froide, trouve la clef du cadenas, ouvre et ils peuvent sortir. Camille va pour ranger la clef… Et le monsieur de l’accueil se réveille, la prenant en flagrant délit, la clef à la main. C’est galère mais elle arrive à lui expliquer. Ouf !
02/12 — Innwa School, Bouddhist Monks English Class
Je (Camille) me réveille ; Romain m’abandonne direct, il grommelle vaguement et se recouche. Qu’à cela ne tienne, c’est parti pour une virée en vélo jusqu’au Mintha Theater pour voir les étudiants en cours de chant et danse ! Je veux prendre un autre chemin, évidemment une mauvaise idée (je rate un virage), et j’arrive juuuste à l’heure. C’est un super moment, je discute avec les élèves en attendant que le cours de musique commence, puis j’apprends avec eux la chanson traditionnelle au programme ce jour-là. Ou plus précisément, je fais avec eux les petites percussions (deux clochettes reliées par une ficelle dans la main droite, une espèce de castagnette dans la main gauche), et pour le reste j’essaye vaguement de répéter (c’est pas facile à lire le birman…).
Pupun (je ne sais pas si ça s’écrit comme ça) une des aînées de 17 ans, discute bien avec moi, et m’invite à manger avec eux le midi au bâtiment qui leur sert aussi de dortoir. Les quatorze élèves de l’école viennent tous de la campagne de la région, et sont recrutés suite à des auditions quand la troupe donne des représentations hors de Mandalay pendant les deux mois d’été. Ils sont logés (en dortoir donc) et nourris à deux minutes à pied du théâtre, et alternent entre une demi-journée de cours « classiques » à l’école du quartier et une demi-journée de cours au théâtre : danse, musique (chant, petites percussions et instruments d’accompagnement dont xylophone et piano) et jeu d’acteur. Ils ont plus d’une centaine de morceaux, chants et danses traditionnels à connaître pour pouvoir plus tard devenir artistes professionnels et/ou professeurs. Le repas est très bon même si je fais bien attention à ce que je mange (« Spicy ? No spicy? Really really no spicy? »), et je rencontre la directrice de l’association qui me raconte comment la structure fonctionne. Je leur montre une Circle Song avec les percussions corporelles, c’est un peu trop compliqué mais on s’amuse bien ! Puis la professeure de chant, plus âgée, qui ne parle pas un mot d’anglais mais qui fait des bonnes blagues et avec qui on parle avec les mains, me fait chanter un chant traditionnel birman en répétant après elle. Les sonorités ne sont pas évidentes mais le public est bienveillant, et on s’applaudit tous à profusion. Je finis en leur chantant les Feuilles Mortes (quelle originalité, je sais). Le moment humain est très beau, on est tous heureux d’être ensemble, et j’ai du mal à partir. J’espère qu’on pourra se recroiser, peut-être un jour les faire venir danser en France ! Si l’asso vous intéresse, ils ont un site, et vous pouvez même soutenir les élèves avec des dons ou des bourses d’un an : Mintha Theater et la Inwa School of Arts
En repassant par l’hôtel, Romain s’est levé et est tout fier d’avoir battu notre record de repas pas cher : 700 kyaths soit 42 centimes. Sauf que Camille a mangé pour rien, héhé. On a rendez-vous à 16h au Mahamuni Temple pour retrouver Ley, un des moines bouddhistes croisés à Mandalay Hill, qui nous a invité à venir intervenir dans son cours d’anglais. On croise Sylvie qui se joint à nous, et après moult rebondissements pour arriver à se retrouver (les temples c’est grand, on a pris la mauvaise entrée, les gardes voulaient nous faire payer alors qu’on était invités par le moine, on s’est perdus les uns les autres, breeef), on arrive au cours d’anglais. Ils sont une grosse vingtaine, avec environ la moitié de moines, et la moitié de filles de 16 à 27 ans, qui suivent aussi les cours. On se présente tous les trois, puis on se divise en plus petits groupes et on discute… pendant 3h30 !!! Romain parle de son métier, des saisons en France, de Paris. Sylvie raconte son métier de chercheuse et du bouddhisme comparé au catholicisme. Camille parle pas mal de musique, d’anecdotes de vie et de la culture française. Camille a discuté avec toutes les filles du groupe, qui étaient restées derrière car plus timides, et a du mal à les faire parler : elles posent surtout des questions ; après leur avoir montré un peu de chant et de percus corporelles, on chante un peu et on rit beaucoup. Le temps passe très vite, et on reste jusqu’à 20h30 où il faut quand même dire au revoir !

De retour dans notre quartier, on envoie un message à Juan et Sara qu’on devait peut-être voir l’après midi, et qui viennent de manger au Window Café. On les retrouve là-bas, et on papote jusqu’à 22h où on rentre se coucher. On est un peu perdus à propos du lendemain, parce qu’on est déjà restés un jour de plus que prévu, et on n’a pas du tout réservé notre transport… On hésite à rester encore un jour (il y a encore plein de choses qu’on n’a pas faites), mais on décide finalement de partir à 12h le lendemain pour être à notre prochaine destination Bagan le soir, en même temps que Sara et Juan qui eux ont choisi l’option croisière (Mandalay-Bagan en bateau). Heureusement que les hôtels ont tous les contacts qu’il faut, et qu’on peut réserver notre bus le matin-même à 9h30 !
Après une matinée à ranger tranquillement les affaires et à prendre notre temps, on est récupérés par le conducteur qui fait la navette (petit moment de doute devant le camion découvert tout déglingué, nous on croyait que c’était le bus de 6h ! …mais c’est seulement jusqu’à la station de bus à l’entrée de la ville) et c’est parti pour la route.
Au revoir et merci Mandalay, c’était génial, on reviendra !
Haha non ^^ Et encore moins maintenant avec le virus, on fait plus attention quand on croise des groupes car l’Asie du Sud-Est est dans les destinations préférées des touristes de Chine.
Merciiiiiii,pour les photos, les récits…. c’est top ! Quel talent vous avez …. merci de nous faire partager tous ces moments, riches de rencontres et de nouvelles expériences . Profitez bien, prenez soin de vous.
Gros bisous
Du coup, la Chine n’est pas au programme de votre périple 😂😂
Merci pour le voyage, et toutes ces belles photos, ça donne envie, bonne continuation bisous 😘😘