
Bon, on a tous nos habits ? Tous nos sacs ? Nos téléphones (NOPE) ? Le matos électronique ? Est-ce qu’on a pris trop de trucs ou pas assez ? Est-ce qu’une seule serviette en lin pour deux c’est bien raisonnable ? Est-ce qu’on va réussir à bien ranger nos habits entre notre gros sac à dos et notre mini-sac de tous les jours ?
…Pour être sûr, rien de mieux que de tester et s’entraîner un peu 😁
Or ça tombe bien, puisque le môssieur d’Auriane, Santi, habite en ce moment à Ibiza et nous a invité à venir squatter quelques jours quand on peut. Nous voilà donc partis pour quatre jours de crashtest à Ibiza (ça aurait pu être pire comme première destination 🤪), l’occasion de tester le matériel, faire les petites adaptations nécessaires et voir ce qui nous manque peut-être.
Départ de Lyon St-Exupéry sous le pire temps du monde (émulsion de nuages gris crachin sur son lit de bruine). Le scan bagage et la douane, l’occasion de s’habituer aux allers-retours incessants de sortie et rangement des sacs (ça va être fatigant ça).

À l’arrivée, il fait toujours nuageux, mais on a droit à un super coucher de soleil pile pour l’atterrissage de l’avion 😀 par contre il caille !
Santi nous récupère en voiture, et après d’épiques courses où on n’a toujours pas compris ce que sábana et funda voulaient dire, on arrive à l’appartement. Dodo tôt, on est claqués (les 3h de changement à Barcelone n’ont pas aidé).
Le lendemain, vendredi, comme Santi a du boulot, on va se balader en amoureux dans la ville d’Ibiza. On longe le bord de l’eau sur un chemin plus ou moins officieux jusqu’à Dalt Vila, la citadelle en hauteur derrière les remparts. Il ne fait pas chaud mais la vue est super belle ! On a raté tous les horaires d’ouverture (musée archéologique et toutes les églises, snif) mais les petites rues sont adorables avec leurs murs tout en pierre d’où dégringolent les plantes et les fleurs. Et — merci le hors saison — on est presque tout seuls. Après les petites tapas de rigueur le midi (ou plus exactement le 14h 😛), on continue la balade vers le port avant de déambuler un peu dans les rues de la ville, puis on retourne tranquillement au point de rendez-vous avec Santi.
Nous partons dans la soirée chercher Auriane, dont l’avion atterrit à 21h30. Une fois le paquet récupéré, direction le restaurant péruvien Can Limo où nous partagerons des mets succulents.
Jour 2 — Bouddha Bar, Es Vedra et Boat House
Après un réveil un peu difficile, Santi et Auriane nous emmènent petit-déjeuner dehors, au Golden Buddha. C’est fou à quel point tout est presque vide en novembre, alors qu’on imagine sans problème la foule en été !
Puis nous repartons, pour aller marcher le long de la falaise jusqu’à la « Tour Pirate », ou Torre Savinar. Un magnifique point de vue d’où on peut voir Es Vedra, un immense caillou (ou une toute petite île) qui, pour l’anecdote, n’est pas accessible en bateau : apparemment, c’est un point géomagnétique, qui rend fous tous les appareils électroniques des bateaux qui s’en approchent. Le lieu est magnifique et la balade superbe, même si on ne sait jamais si on a chaud ou froid entre le soleil et le vent 😊; en tout cas, c’est trop beau !
Ensuite, petit passage à la plage Cala Vadella près de chez Santi. Auriane et Camille pensaient se baigner, mais ont très vite renoncé vu la température et les petites méduses étalées sur la plage. Puis, direction Sant Vincent au nord de l’île, pour se gaver du meilleur burger de la vie selon Santi — à The Boat House. Auriane a très bien résumé le lieu : c’est l’incarnation du mot « cosy ». Nous nous sommes enfouis dans les canapés et sous les pleds, avons dégusté nos burgers et cocktails amenés par des serveurs qui paraissaient sortis d’une pub pour mannequins suédois, le tout au milieu des plantes, hamacs, décors en bois et lumières de guinguette. C’était bien…
Jour 3 — La journée de la semi-loose
Après un petit-déjeuner tardif, départ pour la Nécropole Puig des Molins dans le centre d’Ibiza, où se sont croisées des générations d’habitants sur plusieurs siècles : phéniciens, puniques puis romains. Les gardiens du musée étaient adorables et la partie à l’extérieur impressionnante (même si on était en retard car le musée allait fermer !).
Puis retour à la maison, et là, c’est le début du scandale : départ à 15h pour aller manger une paëlla en bord de plage, qu’on a finie à 17h, puis dessert à 18h… Le rythme de cette journée ne ressemblait à rien ! Mais la paëlla était bonne 🤤
Ensuite, après avoir passé un peu de temps sur nos préparatifs administratifs (assurances, banque, téléphone de Camille — arrivera-t-il un jour ?), nous avons emmené Auriane prendre son avion retour vers Paris. Ça fait bizarre de se dire au revoir pour un an…
Jour 4 — Grotte, pont et coucher de soleil
La météo n’étant pas de bon présage, nous n’avons prévu qu’une activité principale dans la journée. Vu qu’il faudra se lever tôt le lendemain pour aller prendre l’avion de retour, tant mieux que ça tombe sur ce jour-ci. Au final, ça aura sûrement été la journée la plus ensoleillée du séjour 😁
Direction en fin de matinée vers la Cova Can Marça, une grotte située dans le nord de l’île. Jusqu’au milieu des années 1970, les contrebandiers s’en servaient comme repaire. Au programme : stalactites, stalagmites et rideaux de calcaire. En pleine saison, les touristes devraient se partager la visite en groupes de cinquante, mais nous aurons droit à un guide pour nous tout seuls ! De quoi prendre le temps de capturer de beaux souvenirs…
Sur le chemin du retour, vu qu’aucune goutte de pluie n’a pointé le bout de son nez, nous décidons de faire un détour par le Puente De Piedra, un pont en pierre en bord de mer formé naturellement par l’érosion.
De retour à la maison, le soleil n’est toujours pas couché. Nous décidons d’aller voir notre dernier crépuscule ibiziesque en bord de la plage Cala Tarida. Grâce à la conduite sportive de Romain, nous profiterons de trois minutes et quarante-deux secondes de soleil avant qu’il ne disparaisse derrière l’horizon, mais ça en valait la peine ! 🌅
Le retour
On est rentrés à Chambéry mardi après-midi, avec une semaine restante pour finaliser les derniers préparatifs. Ça devient tellement réel, on a hâte !
Camille a finalement réussi à récupérer un nouveau téléphone digne de ce nom (OnePlus 6), qui va sûrement bien nous aider pour l’organisation au quotidien.
Prochaine étape : Bangkok ! On vous tient au courant au plus vite ☺️
Oh, une dernière chose, pour les plus curieux ↴
Merciii <3
Tellement fan de « l’émulsion de nuages gris crachin sur son lit de bruine ».
Bon courage pour les derniers préparatifs !